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See you in Tibet

21 novembre 2010

Tashi Dhondup, chanteur tibétain condamné à plus d’un an de prison pour "chansons subversives"

Un tribunal chinois  du comté de Sogpo,  a condamné un chanteur tibétain à un an et sept mois d’emprisonnement Tashi Dhondup pour avoir produit un album de musique avec "chansons subversives ».

Tashi  a été arrêté le 3 décembre l’année dernière dans un restaurant à Xining, où il avait vécu dans la clandestinité après que les autorités en Novembre l’année dernière, aient interdit son album intitulé : « La torture sans laisser de traces ». Il était détenu dans un centre de détention dans le Comté de Sog.

Infos

Some say I am bad
Some people say I am good
I can be good and I can be bad
But this suffering in me for not being able to see my lama
I will tell the people of Tibet
For which even if I am killed
I have no regrets
Some people say I am bad Some say I am good
I can be good and I can be bad
About the Tibetan martyrs
I will sing for the rest of my life
For which even if I am killed I have no regrets
Some people say I am bad
Some say I am good
I can be good and I can be bad
Tibet has no freedom I sing
And I'll sing it throughout my life
For which even if I am killed
I have no regrets I have no regrets

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2 novembre 2010

ils ont des flingues, elle a un stylo

woeser
Au Tibet, plus qu'en Chine, la Révolution culturelle n'a rien laissé debout. Mais le vrai désastre est ailleurs : comment les Tibétains ont-ils pu prendre part à la destruction de leur propre culture? Tsering Woeser montre toute la difficulté à penser la culpabilité tibétaine engendrée par la révolution chinoise. Les vingt-trois témoignages réunis dans ce livre sont exceptionnels parce qu'ils évoquent sans réserve cette époque volontiers qualifiée de "délirante".  

 

         Tsering Woeser est une poétesse sino-tibétaine, née à Lhassa en 1966, qui s'est établie à Pékin en 2003. Son engagement en faveur de la démocratie et pour le respect des droits de l'homme au Tibet lui vaut d'être placée sous la surveillance du gouvernement chinois. Bien que régulièrement censurée par les autorités, elle utilise Internet pour défendre ses prises de position. En 2010, Tsering Woeser a reçu un Courage in Journalism Award de l'International Women's Media Foundation.

Tsering Woeser , très surveillée à cause de ses prises de positions sur le Tibet à envoyé un message hier matin (1er novembre) sur son blog demandant de l'aide
je publie ci-dessous son appel:

«Urgent: quelqu'un au téléphone qui prétend venir de la ville de Lhasa Bureau de sécurité publique m'a appelé"
Par Woeser (sur son blog)

A 11 heures 11, le numéro de téléphone mobile 13989990059 m'a appelé sur mon portable.
L'appelant a prétendu être de la ville de Lhassa  et m'a immédiatement convoqué au Bureau de la sécurité publique.
J'ai demandé pourquoi j'étais convoqué.
Il a dit qu'il y avait quelque chose dont il avait besoin de discuter avec moi.
J'ai dit que je n'irais pas, je n'avais aucune raison d'aller au Bureau de la sécurité publique.
Il a dit que bien sûr il y a une raison, vous savez ce que vous avez fait.
J'ai dit que j'avais rien fait d'illégal. J'ai dit que s'ils voulaient venir me voir que c'était bien, mais qu'ils doivent suivre les procédures règlementaires.
Il a dit oui, nous viendrons et nous allons suivre les procédures correctes.

À ce stade, je ne peux pas me connecter sur Twitter.
Les lecteurs de mon blog, s'il vous plaît il faut transmettre ce message et le mettre sur Twitter.
Merci!

17 août 2010

Tsering Woeser

Petite anecdote pour illustrer l'acharnement et la perfide propagande chinoise...

(lu chez Tsering Woeser)

A pékin, ces badges se vendent comme des p'tits pains

not_a_dalai_person

Il est écrit : "Je ne suis pas un supporter du Dalaï" (I'm not a Dalai person).

Ce n'est qu'à la 3ème fournée, que Tsering a pu en acquérir un...

dalai_person

...elle a effacé le sigle "not", ce qui donne :

"Je suis un supporter du Dalai (Lama)"

J'y ai bien sur apporté ma contribution personnelle...............

dalai_person1

13 août 2010

Des chants communistes pour soigner l’âme. PFFFFFFFF!!!

Le sujet qui enflamme les internautes chinois ces derniers jours, ce sont les "chants rouges" utilisés dans des hôpitaux psychiatriques, rapporte l'hebdomadaire cantonais Nanfang Zhoumo.

Ainsi, dans l'hôpital de Ziyang (province du Sichuan, centre), on fait entonner des chants communistes aux patients tous les dimanches après-midi, et ce depuis 2009. L'établissement accueille principalement des anciens militaires souffrant de problèmes psychiques, c'est pourquoi ces réunions musicales ont beaucoup de succès, explique le magazine.

Cette activité purement récréative a évolué lorsque les employés de l'hôpital se sont aperçus de l'efficacité des chants sur l'humeur des malades. Depuis, des concours de chants patriotiques sont organisés régulièrement dans l'établissement.Source : courrier international

8 août 2010

Libérer Runggye Adak, maintenant !

FreeAdak.org

Le 1er août 2007, Runggye Adak, un nomade tibétain, est venu exprimer son opinion devant le public du Festival hippique de Lithang au Tibet.

Son intervention été considérée par le Pouvoir chinois comme un « incident politique majeur ». Runggye Adak a été accusé de « provocation portant atteinte à la souveraineté de l’État ». Il purge désormais une peine de huit ans de prison.

Source : tibetan.fr.

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7 août 2010

Quel bonheur !!!

Sirkka Korpela, ancienne ambassadrice de l'Onu en Bolivie, s'est déclarée impressionnée par les améliorations en matière de droits de l'Homme et la préservation de la culture locale depuis 50 ans au Tibet.

Elle a parlé de sa visite cet été au Tibet et de la réalité qu'elle a constatée "de ses propres yeux", lors d'une interview accordée au Quotidien du Peuple.

Selon elle, contrairement à l'idée "romantique" répandue en Occident, elle a découvert qu'avant 1959, le Tibet était une société "féodale et presque médiévale" où les serfs étaient attachés à la terre et pouvaient être torturés presque impunément pour toute sortes d'offense par leurs maîtres.

Lors de sa visite au Tibet, Sirkka Korpela était fascinée par le paysage magnifique. A son arrivée à Lhassa, la capitale de la région autonome du Tibet, elle a de plus été frappée par les améliorations du paysage urbain et du niveau de vie de la population.

"J'ai été impressionnée par les nouvelles infrastructures reliant le Tibet au reste du monde grâce à des moyens de transport très modernes : les trains à haute altitude et les quatre aéroports modernes du Tibet," a-t-elle raconté.

Sirkka Korpela a par ailleurs déclaré que les conversations qu'elle a eues avec des éducateurs locaux ont calmé ses inquiétudes nées des rumeurs mensongères concernant la détérioration de la langue tibétaine.

On lui a dit que les enfants tibétains apprenaient trois langues : le tibétain, le chinois et l'anglais.

"Je réalise que ces enfants tibétains seront aussi polyglottes que mes enfants," a-t-elle confié.

Elle a également visité de nouveaux projets de logement lors de sa visite de la campagne hors de Lhassa.

Auparavant, de nombreux Tibétains ne possédaient pas leur propre maison. Une famille partageait souvent son habitat avec son bétail.

Sirkka Korpela a assisté émerveillée au déménagement d'une famille dans sa nouvelle maison plus pratique, de meilleure qualité et plus spacieuse.

"Et le meilleur : le gouvernement subventionne 30% du nouveau logement, construit grâce aux efforts conjoints des villageois et qui met à l'honneur la culture traditionnelle tibétaine par ses matériaux et son décor coloré", s'est-elle enthousiasmée.

De plus, elle a constaté que l'espérance de vie des Tibétains était passée de 35 ans à 67 ans actuellement.

"C'est non seulement un témoignage impressionnant de l'amélioration des droits de l'Homme au Tibet depuis 50 ans, mais cela donne aussi l'occasion aux aînés de témoigner de leur vie avant auprès des plus jeunes. Ils transmettront ainsi le meilleur de la culture tibétaine à leur petits enfants, et leur raconteront à quel point la vie s'est améliorée depuis 1959!", a ajouté l'ancienne ambassadrice de l'Onu en Bolivie Source : mon quotidien préféré pour me marrer , lequotidiendupeuple

5 août 2010

Alternative Tibétaine : Chushi Gangdruk

khampas

LA RÉSISTANCE KHAMPA : En 1949, 20.000 soldats de l'Armée populaire de Libération chinoise entrent au Tibet par l'Est. Les populations du Kham et de l'Amdo sont les premières à faire l'expérience de l'invasion militaire. Sous le commandement de chefs locaux, les Khampas livrent bataille contre l'occupant mais, sous-équipés et désorganisés, ne parviennent à lui tenir tête. A partir de 1956, ils décident de se replier progressivement vers le Tibet central et l'Ouest. Réunis autour de Lhassa, les combattants khampas cherchent à créer une organisation unifiée. Afin de se rapprocher les uns des autres sans éveiller les soupçons, les principaux chefs recourent à un subterfuge. A leur demande, le Dalaï-Lama accepte de dispenser une initiation publique du Kalachakra en juin 1957 et des cérémonies sont organisées. Ceci leur permet de se rencontrer et, par la même occasion, d'offrir un trône doré au Dalaï-Lama en signe d'allégeance. Cette offrande faite au nom du « Pays des Quatre Rivières Six Vallées » - Chushi Gangdruk - donne son nom au principal mouvement de résistance.

CHUSHI GANGDRUK : Le mouvement « Quatre Rivières Six Vallées », ou Chushi Gangdruk, est solennellement proclamé le 18 juin 1958. Il fédère 37 forces alliées provenant essentiellement du Kham, mais aussi de l'Amdo. 40 chefs sont désignés à différents niveaux de responsabilité, dont 18 commandants chargés de coordonner les mouvements militaires. Un code en 27 points établit la conduite des combattants. Le quartier général du Chushi Gangdruk est établi à Dri-Guthang, au sud de Lhassa, puis déplacé à Tsona. Informé qu'une assistance de la CIA a été déclinée par les autorités officielles, et que celle-ci serait tardive, le mouvement envoie une division s'emparer d'armes et de munitions au dépôt du gouvernement tibétain. Le reste des troupes est dispersé en groupes de 50 à 100 combattants pour dresser des embuscades contre les garnisons chinoises. Le quartier général est déplacé de Tsona à Lhagyari. Finalement, la CIA accepter de traiter directement avec les forces de la résistance. Les premiers combattants tibétains sont entraînés aux Etats-Unis dès 1957 dans un camp situé dans le Colorado. En 1958, de nouveaux volontaires y sont formés et le premier parachutage d'approvisionnement en matériel est effectué. Jusqu'en 1962, une quarantaine de recrues sont parachutées au Tibet, les autres transitent par l'Inde ou occupent des postes de renseignement à la frontière. 35 à 45 parachutages sont effectués jusqu'à cette date, comprenant en tout entre 300 et 400 tonnes d'armes et de munitions (fusils, armes légères, mitrailleuses, bazookas, grenades, explosifs, radios).

LE SOULÈVEMENT DE LHASSA : En mars 1959, à Lhassa, les rumeurs grandissent autour de l'enlèvement imminent du Dalaï-Lama par les Chinois. Tandis que la foule se réunit dans la capitale, les résistants khampas organisent sa fuite vers l'exil. Le palais est bombardé, la population se soulève, la répression s'abat. Dans les semaines qui suivent, on dénombre 87.000 morts à travers le Tibet dont 10.000 dans la capitale. Autant de réfugiés font route vers l'Inde. La traque des résistants par l'armée chinoise entraîne de lourdes pertes. Plutôt que de persister dans une confrontation frontale, le Chushi Gangdruk choisit de protéger l'exode massif des réfugiés et se replie versant indien de l'Himalaya. D'autres poches de résistance perdurent un temps au Tibet, dans les régions de Shota Lhosum, Domshung, Namtso Kha et Markham, avant d'être écrasées par l'armée chinoise.

LA GUÉRILLA AU MUSTANG : En 1960, le Chushi Gangdruk choisit le Mustang au nord du Népal comme base de guérilla. La collaboration se poursuit avec la CIA. Des volontaires sont de nouveau envoyés dans le Colorado afin de recevoir une formation d'instructeur. La base au Mustang est composée d'un noyau de 3000 hommes sélectionnés. Des actions de guérilla sont menées depuis la frontière de 1960 à 1974. En 1972, en raison du rapprochement sino-américain, l'aide de la CIA diminue progressivement. En 1973, la Chine fait pression sur le Népal qui envoie 10.000 soldats pour désarmer la guérilla, laquelle s'y refuse. A son tour, l'administration tibétaine en exil appelle les combattants à obtempérer. Fin 1974, un message enregistré du Dalaï-Lama leur demande de baisser les armes et de se rendre. La majorité obéissent à contre-coeur, certains se suicident, quelques autres sont tués lors d'embuscades, d'autres encore sont arrêtés et emprisonnés par les autorités népalaises. La résistance armée au Tibet s'éteint progressivement.

TENSIONS PERMANENTES : A la fin des années 80, plusieurs émeutes réveillent Lhassa. Lors du soulèvement de mars 1989, la répression fait des dizaines de morts et entraîne l'instauration de la loi martiale. La population tibétaine poursuit aujourd'hui une forme de résistance passive, en s'efforçant de maintenir le mode de vie tibétain malgré l'occupation et en recherchant des moyens détournés pour continuer de pratiquer leur religion. Régulièrement, des groupes et des individus isolés placardent des affiches, diffusent des tracts, surgissent dans la rue en scandant des slogans indépendantistes, se risquent à chanter l'hymne national ou à brandir le drapeau tibétain. Les monastères restent le foyer principal du refus de l'occupation, la jeunesse urbaine en devient aussi le vecteur. Par ailleurs, une dizaine de bombes ont explosé entre 1995 et 1998 contre des bâtiments officiels, ne provoquant ni morts ni blessés graves. Trois autres bombes ont explosé en 2000, 2001 et 2002.

alternative-tibétaine

5 août 2010

les bienfaits de la civilisation à la sauce chinoise

cet enfant est censé être à l'école d'après la propagande chinoise et pas dans la rue à faire la manche

3 août 2010

L'empire de la poudre aux yeux

Marée noire en chine

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1 août 2010

Retour en arrière (partie 2): Le courage du desespoir

Lhassa crève l'écran
de la propagande chinoise

Dans le temple du Jokhang, hier à Lhassa, plusieurs dizaines de moines ont fait une irruption spectaculaire au milieu d'un point de presse organisé par les autorités chinoises.
Crédits photo : AP

Sous l'œil de caméras étrangères, des moines tibétains mettent à mal la thèse du retour au calme.

La Chine avait promis une opération «vérité», les premiers ­journalistes officiellement invités à Lhassa, depuis l'émeute du 14 mars 2008, n'ont pas été déçus. Plusieurs dizaines de moines criant au mensonge et réclamant «la liberté pour le Tibet !» ont torpillé la démarche publicitaire inédite montée par Pékin afin d'établir sa bonne foi et de prouver le retour au calme.

L'irruption des religieux s'est produite au temple du Jokhang, saint des saints du bouddhisme tibétain et monastère de Lhassa normalement le plus fréquenté par les touristes. Des officiels chinois y escortaient vingt-six correspondants étrangers, choisis par Pékin. Ils venaient d'entendre de la bouche d'un responsable : «La situation revient à la normale.»

«Ni casseurs ni voleurs»

Devant des accompagnateurs chinois sidérés, ont surgi, d'un coup, de trente à cinquante moines en chape cramoisie, dont beaucoup de jeunes. Ils ont coupé le discours officiel en scandant, devant la caméra d'une chaîne hongkongaise : «N'écoutez pas ! (Les Chinois) vous racontent des mensonges. Nous ne sommes ni des casseurs, ni des voleurs, ni des incendiaires. Nous voulons la li­berté ! Vive le dalaï-lama !» Certains ont indiqué à l'agence japonaise Kyodo n'avoir pas pu sortir du monastère depuis le 11 mars.

La bousculade a duré une quinzaine de minutes. La police a ensuite repoussé les protestataires vers l'intérieur du monastère, tandis que le service de presse regroupait fermement les journalistes : «Fin de la visite !» La présence de témoins étrangers pourrait avoir évité, en public du moins, un dénouement plus musclé. Prises à leur propre piège, les autorités n'ont saisi ni les notes ni les images saisies sur le vif par leurs «invités». L'information a cependant été totalement occultée par les médias chinois.

L'incident est un fiasco pour la propagande de l'État-parti. Elle s'attache, depuis le début de la semaine, à dénoncer méthodi­quement, sur le Web chinois, les «mensonges» de la presse occidentale sur la répression et sur la poursuite de l'agitation. C'est aussi un camouflet pour le pouvoir. L'émeute du 14 mars avait vexé le président Hu Jintao, à l'heure de sa réélection (sans rival) à la tête de l'État. Le cafouillage du Jo­khang vient humilier le premier ministre Wen Jiabao. Répondant à des pressions occidentales, il avait pris sur lui d'«organiser» cette première visite en zone interdite, afin, disait-il, que la presse étrangère puisse «constater par elle-même ce qui se passe sur le terrain».

Une résistance surprenante

À Lhassa, le Jokhang est le point d'ancrage de ce qui subsiste du quartier historique. Il attire normalement les touristes et les marchands, dans la ronde incessante de pèlerins qui font valser le moulin à prières. De facto, c'est aussi le monument le mieux surveillé de la capitale tibétaine, bien plus que le célèbre Potala réduit à l'état de palais fantomatique. Le 14 mars, cette «Maison du Seigneur» s'est retrouvée dans l'œil du cyclone.

Deux semaines plus tard, les forces de l'ordre quadrillent le quartier et policent les monastères tandis que Pékin affirme avoir re­pris le contrôle de la situation. En vain.  Les autorités chinoises s'interrogeaient sûrement sur l'à-peu-près de leur mise en scène et sur les responsabilités d'un dé­rapage qui leur fait perdre la face, sur tous les écrans. Source: Jean-Jacques Mevel pour le figaro

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